Tasha de Vasconcelos, modèle à suivre

Valérie Domain | à 15h00

Tasha de Vasconcelos, modèle à suivre

Nouveau visage de la gamme DNAge de Nivea, actrice, top modèle, Tasha est depuis des années dans la lumière. Et pourtant c’est dans l’ombre qu’elle agit, aux côtés des plus démunis…. Entretien.

Fondatrice de l’association humanitaire AMOR (pour Aide mondiale orphelins réconfort)*, ambassadrice de l’institut Pasteur, ambassadrice pour les causes humanitaires soutenues par Louis Vuitton… la belle est sur tous les fronts et bien décidée à se battre corps et âme pour sauver des vies à travers le monde. Aujourd’hui égérie d’une grande marque de cosmétique, elle affiche, à quarante ans, la beauté naturelle d’une femme définitivement bien dans sa peau… Cheveux longs sublimes, teint parfait, ligne de rêve… D’une féminité absolue, elle vous parle aussi bien de ses secrets de beauté que de ses combats au quotidien.

La cause qui vous anime?

Mon association, bien sûr! Depuis des années, je me bats pour faire baisser la mortalité infantile de ce pays… et, en 2009, tout s’est enfin concrétisé ! Après trois ans d’efforts et de recherche de fonds, nous avons pu ouvrir une maternité et ça me remplit de bonheur ! Quarante accouchements par mois, en France, cela paraît dérisoire, mais là-bas, avec des mères majoritairement séropositives, il s’agit avant tout de faire chuter la transmission du virus HIV lors des naissances. Un vrai combat! Grâce à AMOR, de nombreux enfants vont pouvoir grandir dans leur nation, conserver leurs racines et, surtout, ne pas être adoptés par des grandes stars américaines ! Et puis je suis ravie de représenter la marque Nivea, c’est une belle aventure qui me permet aussi de parler de ce qui m’est

, de mettre mon image au service des autres. Du coup, ma trousse de beauté est aussi importante que ma valise diplomatique!

L’odeur qui vous fait vibrer?

Il y en a plusieurs… en pôle position, celles de l’Afrique, où sont mes souvenirs d’enfance, puisque j’ai grandi au Mozambique… Il y a aussi celles de la mer, un élément dont je ne peux me passer. Enfin, toutes les odeurs sensuelles, féminines, comme la

, le lys, les muscs… j’ai la chance d’avoir un parfum fait sur mesure, composé uniquement avec toutes mes notes préférées!

Le hair artist à qui vous êtes fidèle?

Robin, mon coiffeur, mon ami, je suis folle de lui ! Il me suit depuis mes débuts, je lui fais entièrement confiance, lui seul sait embellir votre couleur ou votre coupe tout en vous laissant vraiment naturelle. J’adore également ses produits, que j’utilise au quotidien, notamment sa Crème Lavante au Citron (2) ou encore son Huile à la Lavande… De vrais délices.

Le spa qui vous fait craquer?

Les Thermes Marins de Monte-Carlo (elle vit entre l’Afrique, Monte-Carlo, New York et Paris, ndlr), un havre de paix où je me rends dès que je peux, pour me faire masser et surtout pour enchaîner des longueurs dans leur piscine d’eau de mer. Rien de tel pour me détendre !

Le sport qui vous donne la pêche?

En salle, j’aime bien faire du vélo, mais ce que je préfère, ce sont les activités physiques en extérieur. En Afrique, j’ai passé mon enfance à pratiquer toutes sortes de sports, la course, le cheval, etc., et j’ai vraiment besoin de voir la nature pour me ressourcer. Autant vous dire qu’à New York, je suis très malheureuse!

Les crèmes qui vous ont séduite?

Il y en a tellement! En premier, bien sûr, DNAge de Nivea (5), la crème dont je suis l’égérie: j’aime sa texture non grasse, parfumée juste ce qu’il faut… et j’adore le Contour des Yeux (11) assorti, car c’est le seul produit qui ne me fait pas gonfler les yeux au réveil. Petit conseil à vos lectrices : je l’utilise tous les soirs sur les sillons naso-géniens et ça marche ! Mes autres chouchous : le Masque Sublimage de Chanel (6), une petite merveille de cosmétique ! La Crème de Huit Heures (1), dont j’use et abuse en avion, sur les mains, les lèvres… tout comme Hydraflash de Sisley (2), parfaite pour réhydrater la peau après un long vol. Pour me démaquiller, je suis fidèle au Lait Onctueux Capital de Joëlle Ciocco depuis des années. Sans oublier la Crème Nivea, la petite boîte bleue, que j’ai toujours sur moi. C’est un peu ma madeleine de Proust : ma grand-mère l’utilisait, m’en mettait tous les jours et je ne peux pas m’en passer, sur les coudes, après une exposition au soleil, bref, tout le temps!

Le make-up qui vous suit partout?

On ne dirait pas que je suis une fan de maquillage, car j’essaie de rester toujours très naturelle, mais j’adore ! Je considère qu’il doit montrer vos atouts, vous embellir sans vous changer radicalement. Aujourd’hui, je sais que ma force, ce sont mes yeux et qu’il vaut mieux que je les mette en valeur plutôt que ma bouche. Du coup, j’ai vraiment trouvé les produits qu’il me faut pour cela: le Crayon Sourcils de Chanel (7), le Mascara Dior Show (4) et les 5 Ombres de Dior, j’aime leurs teintes uniques. Pour le reste du visage : le Blush en stick de Bobbi Brown, très pratique pour les retouches express, la Poudre Diamant de Nivea (10), géniale pour raviver l’éclat du teint en moins de deux, la Touche Eclat d’Yves Saint Laurent – un classique – et le Compact Hydro-Liquid n° 060 de Shiseido (9), pour cacher les petites imperfections, ou encore… (elle fouille dans sa trousse), le fond de teint Glow n° 5 d’Armani, inimitable pour se faire un teint nude, les gloss Clinique ou Sisley, brillants sans être trop pailletés… Et, dernièrement, j’ai craqué pour la nouvelle ombre à paupières bleu marine de Lancôme (8), parfaite pour smoker sans trop noircir…

Un beauty faux pas à déclarer?

La bouche rouge! Après des années de mannequinat, j’ai compris que ça ne m’allait pas du tout ! Alors, aujourd’hui, j’évite!

Un beauty fantasme?

Non, je suis tellement bien dans ma peau que je n’ai pas d’envie particulière. J’aime ma couleur de cheveux, mon teint… et puis, dans la vie, si je veux tenter une nouveauté sur moi, je le fais! je préfère courir le risque d’être ratée plutôt que de ne pas l’avoir fait!

Propos recueillis par Béatrice Thivend-Grignola

Dimanche 3 janvier 2010

gal

Frédéric Beigbeder : “Le jour où je me suis retrouvé entre la vie et la mort à cause de la drogue”