À La Tribune dimanche, ce 5 mai, Caroline Vigneaux s’est confiée sur le viol qu’elle a subi lorsqu’elle avait 26 ans. Un acte abominable qu’elle évoque, en toute transparence, dans son spectacle In Vigneaux veritas.
Dans son dernier spectacle, intitulé In Vigneaux veritas, Caroline Vigneaux se livre sur le viol qu’elle a subi à 26 ans. Un événement traumatisant sur lequel elle a partagé de plus amples détails, ce dimanche 5 mai, auprès de nos confrères de La Tribune dimanche. En 2001, alors qu’elle sortait d’une longue relation, l’humoriste avait reçu la visite du meilleur ami de son ancien compagnon. Un homme dont elle était proche et en qui elle avait confiance.
"Je le laisse entrer. Il reste dormir. Et puis, c’est un ami, alors pourquoi je serais en danger ?", s’est souvenue Caroline Vigneaux. Mais, à son réveil, l'ancienne avocate s’était rendu compte que l’homme qu'elle considérait comme un ami était "en train de [la] violer". "Je ne bouge pas, ne crie pas. J’étais tétanisée, a-t-elle ajouté. Une fois terminé, il s’est rhabillé, puis est parti." Un acte abominable qui – à l’époque – l’avait malheureusement encouragée à culpabiliser et à considérer qu’elle était responsable de ce qui lui était arrivé.
Caroline Vigneaux : comment s’est-elle débarrassée de sa "culpabilité" ?
En janvier dernier, Caroline Vigneaux avait déjà évoqué son viol dans les pages de Gala. Si elle a longtemps vécu – "à tort" – avec "une forme de culpabilité", la mère de famille avait révélé ce qu’il l’avait aidée à aller mieux. "Je n’avais pas envie qu’on me colle une étiquette, qu’on me regarde différemment. J’ai décidé de vivre avec. J’ai mis cette agression sexuelle dans une petite boîte bien fermée à clé dans ma tête. Je ne voulais plus l’ouvrir", s’était-elle souvenue.
Mais avec l’arrivée du mouvement #MeToo, Caroline Vigneaux a finalement pu se débarrasser de ce sentiment de honte. "Je me suis dit que je n’étais pas la seule et ça m’a fait du bien de savoir que ce n’était pas moi, le problème. J’ai trouvé ces femmes courageuses et j’ai eu envie de leur dire merci. Grâce à elles, j’étais mieux dans ma tête et dans ma peau", avait-elle ajouté, apaisée.
Article écrit avec la collaboration de 6Médias
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