Ce mardi 19 mars, Le Parisien a consacré un dossier sur la communication du Premier ministre, Gabriel Attal. L’occasion pour nos confrères de révéler que la stratégie de l’homme politique ne fait pas l’unanimité.
Le 9 février dernier, Gabriel Attal a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron pour succéder à Élisabeth Borne. Depuis, l’homme politique de 35 ans est sur tous les fronts. Comme l’a révélé Le Parisien, dans un dossier consacré à l’ancien ministre de l’Éducation nationale, publié ce mardi 19 mars, ce dernier a multiplié les prises de parole dans les médias. Les chiffres dévoilés par Matignon révèlent notamment que Gabriel Attal s’est déplacé à dix-neuf reprises depuis le début de son mandat et a été interviewé sur des plateaux de télévision au moins sept fois. Selon nos confrères, cette stratégie ne ferait pas l’unanimité au Gouvernement. Certains craignent en effet que le plan de communication du Premier ministre s’essouffle.
"Son problème, c’est qu’il ne peut pas faire le coup de l’abaya tous les jours. Il devient moins bancable, même s’il a encore de la marge", a ainsi regretté un ministre dans les colonnes du Parisien. Résultat ? En multipliant les déplacements et les déclarations dans les médias, Gabriel Attal prendrait le risque de "se banalise[r]". Des propos qui ont également été corroborés par une autre source de nos confrères. "L’adage populaire dit que trop d’effet tue l’effet. Au bout d’un moment, quand tu multiplies les exercices de forme, tu subis les messages de fond", a expliqué un proche d’Emmanuel Macron.
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Gabriel Attal “cramé” par son passage à Matignon ? Un ministre se confie
En optant pour une stratégie de communication intensive, Gabriel Attal a fait naître de nombreuses spéculations concernant son avenir. De nombreux observateurs pensent notamment que l’homme politique serait le remplaçant idéal d’Emmanuel Macron en 2027. À l’inverse, d’autres semblent dubitatifs. C’est le cas du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, qui a indiqué au Journal du dimanche ce 17 mars que le Premier ministre serait "cramé" par son passage à Matignon.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
