Après l'affaire de la sextape, Karim Benzema est une nouvelle fois face à la justice. Il s'agit cette fois d'une affaire de blanchiment d'argent et de trafic de stupéfiant, dans laquelle il est entendu comme témoin.
Deuxième casserole pour Karim Benzema. Selon des informtaions de Libération, le joueur a été entendu comme témoin dans une affaire de “blanchiment en bande organisée” et "trafic de stupéfiants”. En septembre 2015, une information judiciaire est ouverte par le parquet de Paris dans le cadre d’une banale affaire de stupéfiants. L’enquête, confiée au juge du pôle financier Renaud Van Ruymbeke, a fini par mener à la société BH Event’s, créée en septembre 2014 et dont le principal actionnaire est le joueur du Real Madrid. C’est grâce à des écoutes téléphoniques de plusieurs trafiquants notoires, mises en place par le Service national de douanes judiciaires (SNDJ), que les enquêteurs ont été avertis de la possible implication du footballeur.
Une situation qui permet de mieux comprendre les propos de Manuel Valls, qui déclarait lundi dernier sur RMC que les conditions d’un retour de Karim Benzema en équipe de France n’étaient “pas réunies”. Bien que le juge semble “à ce stade écarter une responsabilité directe du footballeur”, selon Libération, cette deuxième affaire risque de coûter gros à la carrière de l’attaquant. Rappelons que ce dernier est toujours actuellement en examen pour “complicité de tentative de chantage” et “participation à une association de malfaiteurs”.
“Karim s’est fait avoir. Il a perdu beaucoup d’argent dans cette histoire”, ont indiqué les proches du joueur, contactés par Libération. Une situation qui démontre une nouvelle fois l’importance de l’entourage chez les joueurs de football professionnels. L’affaire Serge Aurier l’avait déjà prouvé il y a deux semaines.
Sollicité par le quotidien, l’avocat de Karim Benzema, Alain Jakubowicz, refuse de commenter.
