Temps fort de la Fashion Week Homme, le défilé Dior x Kim Jones s’est tenu ce vendredi 19 janvier à Paris. Pour l’occasion, Kate Moss ou encore la princesse Eugénie d’York ont fait le déplacement. Tour d’horizon de ce qu’il ne fallait pas manquer de l’évènement.
Le froid glacial qui s’est abattu sur la capitale n’a pas empêché les personnalités de la mode de se ruer au défilé Dior Homme automne-hiver 2024-2025 présenté ce vendredi 19 avril à École Militaire dans le 7ème arrondissement de Paris. Devant l’entrée, des photographes de mode, des curieux, des influenceurs composaient une foule dense qui rendait presque impossible l’accès au chapiteau flocé du logo Dior dressé pour l’occasion. Après avoir traversé un long couloir, une immense salle circulaire plongée dans la pénombre accueillait les invités.
Kate Moss, Pharrell Williams, Rita Ora… Un premier rang VIP
Une myriade de célébrités étaient présentes pour découvrir les collections de l’hiver prochain signées Dior x Kim Jones. Kate Moss avait fait le déplacement avec sa fille Lila Grace. Après avoir longuement discuté avec Antoine Arnault puis pris la pose devant les photographes, l’ex-mannequin qui vient de fêter ses 50 ans a finalement pris place, attirant tous les regards. Pour l’occasion, elle portait une tenue glamour chic composée d’un legging noir associé à des cuissardes en cuir noir une veste longue assortie qui dissimulait un top bleu ciel orné de strass. Rita Ora était également présente, arborant un look décontracté qui détonnait de ses silhouettes habituelles plus audacieuses. La chanteuse s’est illustrée dans un pantalon droit gris avec un long pull col roulé beige. Pharrell Williams arborait quant à lui un total look issu de sa collection Louis Vuitton présentée deux jours plus tôt qui mettait en lumière l’esthétique cow-boy. L’artiste affichait un denim pattes d’eph, une chemise à rayures, un blouson en sheerling beige ainsi qu’un foulard noué autour du cou et un chapeau du Far-West. À la fin du défilé, lui et Tom Jones se sont chaleureusement salués.
Un décor étoilé
Pour présenter ses silhouettes hivernales, Kim Jones a choisi de mettre en scène les mannequins dans un décor circulaire. La salle plongée dans l’obscurité était surplombée d’un ciel illuminé d’étoiles. A la fin du défilé, le podium s’est mis à tourner avant de se hisser vers le ciel. Une scénographie orchestrée par Baillie Walsh, avec une bande-son du compositeur Max Richter qui a revisité pour le défilé l’œuvre de Sergueï Prokofiev, qui a suscité des applaudissements soutenus.
Un hommage au ballet
Pour concevoir cette collection, Kim Jones s’est inspiré de son oncle défunt, le danseur de ballet Colin Jones, et le danseur classique Rudolf Noureev. Le créateur confirme ainsi l’ascension de la tendance Balletcore, avec des silhouettes inspirées de l’univers de la danse. Les ballerines sportswear se hissent parmi les it pièces de la collection, tout comme les chaussettes hautes colorées (rose vif, jaune moutarde, bleu encre), les pièces serties de strass, ou encore les mailles à collerette volanté. Dans les cheveux, les mannequins s’entichent de larges bandeaux noirs élastiques. Fidèle à l’ADN Dior, Kim Jones explore également l’esthétique tailoring déclinée dans un camaïeu de gris et de beige, des nuances douces et charnelles rehaussées par un jeux de matières nobles, du cuir, du cachemire, de la laine. Il peaufine une allure chic et nonchalente à l’aura moderne. Les costumes amples, les rayures tennis, les bermudas courts qui font références aux années 60-70 sont dévergondés par des combinaisons ceinturées, des tops brodés de perles, des sequins ostentatoires portés avec une décontraction absolue. Côté accessoires, les boucles d’oreilles s’imposent comme le bijou totem de l’hiver, en version clou ou pendantes, assorties ou dépareillées. Le bonnet est patché de pierres brillantes, le sac banane retrouve ses lettres de noblesse en version matelassée satinée. Une multitude de it-pièces taillées pour séduire.
Crédits photos : Stéphanie Kohen