Quand on pense look et royauté, on ne pense pas vraiment sexy. Plus ou moins volontairement, les têtes couronnées montrent que les deux notions ne sont pourtant pas incompatibles.
Les codes vestimentaires de la royauté ne sont pas toujours très clairs pour le commun des mortels, mais une chose est sûre: aucune vulgarité n’est tolérée. Parce qu’on associe garde-robe royale aux tailleurs aussi sévères que colorés de la reine Elisabeth, on a tendance à oublier que les modernes du gotha possèdent des tenues signées des plus grands couturiers. Certes, le protocole pose quelques contraintes de style, mais rien qui empêche ces princesses de mettre leur féminité en valeur.
Kate Middleton n’a pas le droit de porter de porter de robes au-dessus du genou? Qu’à cela ne tienne, elle mise sur des coupes assez fluides et évasées qui au premier coup de vent dévoilent ses gambettes qu’elle a fort belles. Sa belle-mère, Lady Di, soumise aux mêmes règlements et dotée d’une plastique tout aussi avantageuse, a-t-elle fait preuve d’étourderie ou de provocation en 1980 lorsqu’elle a visité un jardin d’enfants dans un long jupon transparent?
Stéphanie de Monaco, plutôt discrète et fâchée avec les mondanités, n’a jamais été très respectueuse des protocoles, mais ses rares apparitions ne passaient pas inaperçues. Volontiers garçon manqué dans ses jeunes années, elle a toutefois consenti à libérer sa féminité, et pas qu’un peu. Par deux fois, sans franchir les limites de la vulgarité, elle a osé le décolleté très généreux. Dans ses pas, sa nièce Charlotte Casiraghi, dotée d’une silhouette sculptée grâce à ses intenses séances d’équitation, assume beaucoup mieux son sex-appeal. Là encore, tout est question de suggestion plutôt que d’exhibition. La robe est courte? Le col sera montant… mais en voile.